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02 Avril 2020 - Au quotidien
En cette période où Internet tourne à cent à l'heure et nous permet de rester connecter à notre travail, notre famille, nos amis... certaines actions simples peuvent permettre de limiter notre pollution numérique.
La pollution numérique se joue à différents niveaux. Premièrement, ce sont les objets numériques eux-mêmes qui polluent. En effet, selon l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise Energétique (Ademe), la fabrication d’une tablette demande 338 kg de matières premières. Les supports numériques contiennent des composants nobles tels que l’or, l’argent ou le cuivre. Ces matériaux proviennent souvent de mines, qu’il faut forer. Pour quelques grammes d’or, des dizaines de kilos de mines sont détruits, ce qui pèse lourd dans la balance des déchets.
Deuxièmement, la pollution numérique est invisible. Le secteur du numérique est responsable d’au moins 4 % des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial, dont 50 % seulement pour les équipements. Ceci s’explique simplement : les données en ligne doivent être stockées quelque part ! Bien qu’invisibles, elles sont stockées (de la même manière que vous conservez certains éléments sur votre ordinateur), à cela près que l’on parle ici de centaines de kilomètres de câbles et de milliers de serveurs continuellement climatisés. Comme nous pouvons le lire sur le blog de La Maison du Zéro Déchet : « Au total, ce sont 45 milliards d’appareils serveurs qui sont utilisés au niveau mondial, représentant 12 % de la consommation mondiale d’électricité. »
Malgré ces informations peu réjouissantes, il existe heureusement quelques solutions pour limiter sa pollution numérique. Chaque petit geste compte, et si tout le monde agit, le résultat sera immense !
Le point numérique le plus simple à améliorer se passe dans nos mails.
Pour vous donner quelques chiffres, en une heure entre 8 et 10 milliards de mails sont envoyés, sachant que la distance moyenne parcourue par une donnée numérique est de 15 000 km. De plus, tous ces mails, une fois reçus, sont souvent laissés dans des boîtes mail bien trop remplies. Avec plus de 200 milliards de mails par jour, on comprend que les serveurs internet soient à bout de souffle !
Une chose très simple à faire est de se réserver, une fois par mois par exemple, un créneau pour supprimer ses mails personnels et professionnels. On peut aussi prendre l’habitude de supprimer les simples « Ok ça marche », « Entendu », « Fait » dès réception.
Et pourquoi ne pas profiter de cette période de confinement pour faire un premier tri et prendre cette habitude ? 😉
Dans la même lignée, quelques conseils tout simples mais qui, à grande échelle, peuvent avoir un impact très fort : nous pouvons nous désinscrire des listes de diffusion qui ne nous intéressent plus ou encore ne plus utiliser la fonctionnalité « Répondre à tous » alors que notre message ne concerne qu’une seule personne.
Pour finir, nous pouvons éviter l’envoi de pièces-jointes trop lourdes : souvent la pièce-jointe fait plusieurs Mo et reste pendant des mois sur les serveurs de la boîte mail, ce qui multiplie la pollution qu’elle engendre. Nous pouvons à la place utiliser des outils de transfert sécurisés tels que WeTransfer, qui permettent d’envoyer des pièces jointes lourdes, qui ne seront disponibles via un lien que pour quelques jours, puis effacées. La pièce-jointe est ainsi enregistrée sur votre ordinateur et ne reste pas sur un serveur.
De la même manière, évaluons votre utilisation des drive et cloud qui, bien que très pratiques pour travailler en réseau, sont très polluants.
Comme dans tous les domaines, c’est la modération qui permet de ne pas tomber dans l’extrême. Voici quelques pratiques faciles à intégrer à son quotidien pour diminuer notre pollution numérique.
En résumé, le numérique est un réel progrès et un outil très pratique au quotidien, il faut juste savoir l’utiliser intelligemment pour limiter la pollution qu’il occasionne 😊
Ademe, Modélisation et évaluation des impacts environnementaux de produits de consommation et biens d'équipement, 2018
Ademe, La Face cachée du numérique, 2019
La Maison du Zéro Déchet, 10 actions pour moins polluer en utilisant Internet, 2019
Photo by Brooke Lark on Unsplash
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